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Un art traditionnel et diversifié
L’histoire de l’art en Colombie s’étend sur plus de trois millénaires et se caractérise par une diversité impressionnante. Les œuvres vont des peintures baroques empreintes de dévotion jusqu’à l’exubérance du style américain, représenté par des figures telles qu’Alejandro Obregon. Parmi les talents qui ont acquis une renommée mondiale, Fernando Botero, connu pour ses sculptures et peintures, se distingue particulièrement.
Le passage sous la domination espagnole marque un changement crucial dans le paysage artistique colombien. On assiste alors à une mise en avant des symboles du pouvoir ecclésial et aristocratique espagnol dans les créations artistiques. Cette époque est aussi révélatrice d’une fusion entre les techniques locales et les influences européennes, donnant naissance à un patrimoine culturel riche et varié couvrant d’innombrables techniques et styles.
L’ère coloniale dominée par l’art d’Espagne
Au cœur du XVIe siècle, la peinture dans le territoire connu sous le nom de Le nouveau royaume de Grenade s’affirme avec une identité marquée. De cette époque, on note l’influence prégnante des styles maniéristes qui empruntent à la Renaissance et au Moyen Âge tout en y mêlant subtilement des éléments propres à la culture locale.
Les créateurs de ces tableaux, souvent sans nom pour l’histoire, ont su répondre aux attentes spirituelles et idéologiques dictées par leur principal commanditaire : l’Église catholique. L’un des premiers artistes reconnus est Alonso de Narváez; son travail sur une représentation de la Vierge Marie gagnera par la suite une place centrale dans le culte religieux.
En parallèle à ces chefs-d’œuvre picturaux, la sculpture entre les XVIe et XVIIIe siècles se centre également autour du sacré. Les sculptures sont imprégnées d’une ferveur religieuse qui reflète l’esprit de l’époque au sein des pratiques artistiques ecclésiastiques.
L’essor du baroque au 17e siècle
Dès leur arrivée en Colombie, les peintres locaux se sont laissé captiver par le style baroque européen. Leurs œuvres témoignent d’une forte influence des maîtres espagnols, ainsi que de l’art flamand et italien de cette époque. Ils ont su développer une tradition artistique qui mêle ces influences à des éléments typiques de leur terre natale.
L’émergence d’une scène artistique baroque en Colombie a été marquée par une thématique religieuse prédominante. Les représentations dépeignant la souffrance ou l’extase des saints, mais aussi les figures du Christ et de la Vierge Marie étaient courantes. Parmi ces artistes, Gregorio Vasquez de Arce y Ceballos s’est distingué par son habileté à fusionner les motifs indigènes avec des matériaux exotiques issus du continent américain. Cette démarche a donné une dimension unique à ses travaux, au point qu’ils furent jugés subversifs par certains contemporains.
Avec le XVIIIe siècle et l’avènement de la dynastie des Bourbons sur le trône d’Espagne, un changement stylistique s’est opéré en Colombie : on assiste alors à la diffusion du rococo. Ce mouvement a introduit un nouveau genre pictural privilégiant les portraits civils et ecclésiastiques. Parmi ses principaux représentants figure Joaquín Guttiérrez, dont l’influence est restée pérenne dans l’espace colombien.
Cette période fut donc caractérisée par un métissage culturel dans le domaine artistique où tradition européenne et innovation locale cohabitaient pour créer une identité visuelle propre à ce pays sud-américain.
L’émergence du modernisme
L’essor de l’art colombien a permis aux créateurs des années 40 et 50 de se détacher d’influences révolues, ouvrant la voie à une expression plus originale. La fusion entre abstraction et cubisme, enrichie par l’héritage d’artistes tels que Gauguin, Van Gogh ainsi que José Clemente Orozco du Mexique, a donné naissance à un style novateur. Alejandro Obregón, souvent salué comme le pionnier de cette ère moderne en peinture colombienne, s’est imposé sur la scène internationale aux côtés de figures telles que Botero et Omar Rayo.
À notre époque, des artistes tels que Nicolas de la Hoz font leur marque avec des œuvres valorisées jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
Pour estimer correctement les œuvres colombiennes il faut mener une enquête détaillée sur leur origine et leurs thèmes représentatifs. L’évaluation faite, choisir le bon canal de vente est crucial pour obtenir le meilleur prix possible :
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- la vente en ligne.
Il est recommandé de solliciter les conseils d’un expert pour toute question relative à la cession d’une pièce artistique colombienne.
Autour de ce sujet :
Pour déterminer l’authenticité des pièces d’art précolombien, il est crucial de s’intéresser à leurs caractéristiques spécifiques. Chaque œuvre possède son propre cachet qui la distingue.
La valeur marchande d’un objet d’art issu de cette période varie grandement et dépend de plusieurs facteurs tels que sa rareté, son état de conservation et son importance historique.
Quant aux artistes cubains ayant marqué le monde artistique, leur influence se ressent sur les cotes du marché grâce à leur originalité et à l’héritage culturel qu’ils perpétuent à travers leurs toiles.